Un nouveau rapport. Et ça continue, encore et encore… c’est que le début d’ac...
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Le rapport du comité de suivi sur les nouveaux rythmes rythmes, sur lequel nous nous penchions la semaine dernière (“rapport du comité de suivi des nouveaux rythmes”), appelait de tous ses voeux au renforcement du pilotage pédagogique afin de tirer partie au mieux de la réforme mise en place en 2013. Voilà que sort dans la foulée un nouveau rapport qu’on ne peut s’empêcher de mettre en lien avec le précédent. On y voit se pointer le retour des EPEP (ou équivalent) et son lot de "nouvelles" idées (façon recette à l’ancienne !) dont celle du directeur chef d’établissement dans les écoles. Une fois de plus il s’agit de propositions qui permettraient de mettre en oeuvre les réformes en accentuant le contrôle et les pressions hiérarchiques sur les personnels .
Extrait : "Le statut de directeur, chef d’établissement, permettrait de répondre plus facilement aux exigences des nouvelles réformes, notamment l’organisation du temps scolaire, l’articulation avec le temps périscolaire, et dans ce cadre la gestion des personnels" (fonctionnement et pilotage 1er degré)
On voit bien ici en quoi la réforme des rythmes scolaires, annoncée comme une absolue nécessité pour le bien des enfants, n’est en fait qu’un moyen de faire progresser l’idée qu’une "évolution" radicale de la profession et des statuts est in-dis-pen-sa-ble. Idée qu’il faut à tout prix ancrer dans les esprits comme étant progressiste et moderne, à grand coups donc de rapports successifs. Mettre en oeuvre les propositions du rapport serait un palier vers l’autonomie des établissements et vers une gestion de plus en plus décentralisée. Nous avons donc une pièce de plus à sa place dans le puzzle... le but final étant comme en Italie (après la Suède ou la Pologne) d’aller vers la privatisation... ?
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