Urgences sociales - Non à l’Etat d’Urgence !
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Les affrontements qui se déroulent dans différents quartiers populaires depuis plus d’une semaine, faisant vivre aux populations et aux salariés de ces quartiers des moments extrêmement difficiles, sont révélateurs de la crise sociale qui s’y est développée : pauvreté, chômage, précarisation sociale généralisée, mais aussi discriminations et relégation sociale.
Le démantèlement des services publics, l’asphyxie financière et le mépris des associations de terrain, l’abandon des politiques de prévention : tout cela est au coeur du désarroi qui s’exprime aujourd’hui.
Quel avenir pour ces populations et leurs enfants ?
Ces violences sont aussi les signes de l’échec des politiques répressives conçues comme seule réponse aux questions sociales.
La réponse à cette crise sociale ne passe ni par la répression ni par la provocation, ni par l’utilisation démagogique et électoraliste de ces difficultés sociales.
C’est bien d’une autre politique sociale et économique, en rupture avec les orientations libérales actuelles, prenant en compte les besoins et les aspirations de la population dont nous avons besoin.
L’accès de toutes et tous à l’emploi, au logement, à l’éducation, à la santé : voilà les conditions d’une véritable justice sociale.