Journal n°2
par
Face à ce gouvernement qui :
bafoue le suffrage universel (réforme du système électoral pour les élections régionales et européennes passée en force au 49.3)
démantèle la république avec les lois de décentralisation
qui remet en cause la démocratie en France avec les lois Sarkozy (criminalisation des pauvres et renforcement des pouvoirs de police) pendant que Chirac fait diversion en se donnant un destin planétaire
qui continue la casse des services publics (privatisations et baisse des dépenses publiques)
qui laisse faire les entreprises qui licencient à tour de bras
qui licencie les MI-SE, Aides-Educateurs, Emplois-Jeunes, CES, CEC...
qui maintenant s’attaque à nos retraites (avant la mise à mort de la couverture santé)
Qui va s’opposer et dire "Stop" à cette réforme qui ne prône que la régression sociale d’avant la libération (c’est un recul d’un siècle que l’on nous impose) ? Pas les syndicats qui semblent accepter cette pantomime de concertation/cogestion en réclamant eux aussi la réforme.
A SUD Education nous disons :
NON, nous ne voulons aucune réforme de la retraite par répartition et encore moins d’épargne retraite (cheval de Troie des fonds de pensions américains qui ont ruiné des millions de salariés aux USA )
OUI, il faut dénoncer les syndicats qui collaborent avec le gouvernement (porte parole du MEDEF)et éviter toute alliance avec eux (ex :CFDT, UNSA )
OUI, il faut continuer à expliquer que le choc démographique n’est pas un argument recevable mais un prétexte. La réalité est que le patronat ne veut plus participer au financement de la protection sociale de ses salariés et qu’il préfère transférer les richesses vers plus de bénéfices à ces actionnaires (au capital financier international), donc confisquer une part de plus en plus grande de la richesse créée par les salariés.
OUI, il faut expliquer que le gouvernement et le MEDEF n’ont qu’une obsession : faire sauter le verrou des 37,5 ans de cotisations dans le public avant de démanteler totalement la retraite par répartition et imposer la capitalisation (épargne pour ceux qui peuvent, transférée en bourse avec incertitude sur les gains des futurs retraités).
DECEMBRE 95, c’était déjà le même combat !
Le 1er février 2003 prés de 1 million de manifestants dans les rues en France pour dire clairement "il ne faut pas toucher à nos retraites : 37,5 de cotisations pour tous dans le public et le privé".
Au nom de quelle modernité allons nous subir un tel recul social ?
Seul, un mouvement social unitaire et inter-catégoriel de grande ampleur saura répondre à une telle attaque !!! Les directions syndicales doivent se prononcer clairement contre cette réforme et appeler à la mobilisation !
"le silence des pantoufles est parfois plus inquiétant que le bruit des bottes"
Sommaire :
Appel 3 avril, Edito
Décentralisation
Retraites
Coordination nationale MISE/AE/EJ, syndicats européens contre la guerre
Réformes : massacre à l’université