La fédération des syndicats SUD Etudiant rejette le projet de loi d’autonomie des universités
par
Le gouvernement vient d’annoncer les modifications de son projet de loi d’autonomie. Considérant que les modifications apportées ne remettent aucunement en cause le fond de la loi, la fédération des syndicats SUD étudiant rejette en bloc ce projet et appelle à construire la mobilisation afin d’obtenir le retrait intégral du projet de loi.
Les négociations ont porté sur trois points :
la composition des conseils d’’administrations. Elle n’’a été que très légèrement modifiée. Ceci ne suffira ni à régler les problèmes de démocratie qui sont présents à l’’université, ni à enrayer l’’emprise croissante du patronat sur l’’éducation publique.
la sélection en Master 1. Cependant, la sélection persiste dès l’’entrée à l’’université via l’’orientation active. D’autre part, ce projet entérine la suppression de la partie de l’’article L 612-3 du code de l’’éducation de 1984 « les dispositions relatives à la répartition entre les établissements et les formations excluent toute sélection »
Toutes les universités deviendront simultanément autonomes. Or cela va à l’’encontre de l’’intérêt des étudiant-e-s et des personnel-le-s.
Cette concertation de façade ne satisfait que le gouvernement et ses partenaires (unef, cé, cpu). La plupart des organisations de salarié-e-s continuent de condamner le projet. En effet, la loi d’autonomie détruit les acquis et droits des personnels, en particulier la contractualisation générale de leurs statuts.
C’’est pourquoi la fédération des syndicats SUD étudiant soutient les personel-le-s et étudiant-e-s déjà réuni-e-s en Assemblée Générale et l’’ensemble de la communauté universitaire à les rejoindre et à se mobiliser dès la rentrée.
La Fédération des Syndicats Sud Etudiant, réunie en Congrès au Havre