1er mai - Contre la politique anti-sociale du Medef et du gouvernement !
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1er mai 2004
10 H place de la Liberté à TOULON
Contre la politique anti-sociale
du Medef et du gouvernement !
■ Le 1er mai est une journée de solidarité internationale et de revendications pour le progrès social ■ Cette année, il prend en France une dimension particulièrement importante ■ Le gouvernement a été désavoué par les mobilisations et par les urnes sur sa politique ultra-libérale menée depuis deux ans ■ Pour autant, le Gouvernement ne change pas sur le fond ses orientations ■ Le patronat poursuit son offensive contre les droits sociaux
Le désaveu
La politique économique et sociale ultra libérale menée depuis deux ans par le Gouvernement Raffarin a donné lieu à de nombreuses mobilisations : retraites, éducation, services publics, chômeurs, intermittents, recherche... Cette politique qui correspond totalement aux exigences du patronat a été massivement rejetée par les électeurs lors des élections régionales.
Le Medef et certains syndicats qui ont accompagné les contre-réformes sont aussi désavoués.
Jacques Chirac a déclaré avoir entendu le message ! Le Gouvernement Raffarin III a dû faire quelques concessions : annulation des restrictions d’attribution de l’ASS pour les chômeurs, déblocage de mesures immédiates pour la recherche, ouverture de discussions sur le dossier des intermittents.
Mais, sur le fond, il n’y a pas de réel changement de la politique libérale.
Les droits sociaux attaqués
Le Gouvernement prépare une loi sur l’emploi, qui risque d’être inspirée par le rapport Virville et les 44 propositions du Medef. Ils veulent généraliser la précarisation des salariés ; ils veulent affaiblir les garanties collectives, remettre en cause la hiérarchie des normes en favorisant les accords d’entreprises au détriment de la loi et des conventions collectives...
Ils veulent affaiblir la représentation des salariés en éliminant des milliers de représentants syndicaux (regroupement des délégués du personnel, des élus aux Comités d’entreprise et des délégués syndicaux...). Ils veulent permettre au patronat de licencier encore plus facilement qu’aujourd’hui !