Les services publics sont trop importants pour que leur avenir soit décidé sans nous ! Dans le cadre général de leur destruction programmée, l’urgence est à la mobilisation !
par

Dans la continuité des politiques de ces dernières années, la fonction publique est menacée : c’est un gigantesque plan social qui s’annonce. Le gouvernement va supprimer 35000 postes de fonctionnaires chaque année à partir de 2009. L’Education Nationale, quant à elle, perdra 11300 postes pour la rentrée 2008 et 80000 d’ici 2012.
Cette saignée à blanc s’accompagne d’une remise en cause frontale du statut des agents de la fonction publique avec l’introduction de contrat de droit privé de « gré à gré » : l’objectif à terme est de casser le statut de fonctionnaire et de généraliser encore plus les emplois précaires, sous payés et surexploités.
Le non-remplacement d’1 fonctionnaire sur 2 est présenté abusivement comme un moyen d’augmenter les salaires : or il n’en est rien, le gouvernement refuse une augmentation des salaires malgré l’inflation. Il faudrait accepter de gagner moins tout en travaillant plus et dans des conditions plus difficiles !
De la maternelle à l’université, les réformes envisagées ont comme objectifs la marchandisation de l’école et la mise en concurrence des salariés, des établissements et des élèves.
suppression de la carte scolaire
mise en concurrence des établissements
contrôle renforcé des élèves et des enseignants par l’informatisation des données
évaluation des professeurs des écoles sur le critère de la réussite des élèves
renforcement du poids de la note administrative par rapport à la note pédagogique
suppression d’un an de formation pour les élèves de l’enseignement professionnel et conditions d’études dégradées par l’augmentation des effectifs par classe et de leur hétérogénéité
intégration d’une partie de l’enseignement technologique à l’enseignement professionnel
loi d’autonomie à l’université avec renforcement du pouvoir des présidents, accroissement de la précarité, saccage de la condition étudiante
allongement de la durée de cotisation pour une retraite au taux maximum