8 mars : Journée Internationale de lutte pour les droits des femmes

Rendez-vous dans le Var :

- 10h30 place René Cassin à l'appel de la CADAC-Droit des femmes, SOlidaires Var appelle à s'y joindre
- 17h30 place de la Liberté à Toulon à l'appel du collectif Droits de femmes et LGBTQIA+
- 20h30 ciné débat au Royal à Toulon à l'appel du collectif Droits de femmes et LGBTQIA+ autour du film "Il reste encore demain"


 

Dans son rapport annuel, le Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes alerte sur le risque de régression des droits des femmes : « Famille, école et numérique sont les trois incubateurs qui inoculent le sexisme aux enfants dès le plus jeune âge ».

Quelques chiffres :
dans la famille, deux tiers des femmes estiment avoir été éduquées différemment des garçons ;
l’école reproduit ces schémas avec des conséquences directes sur l’orientation : 74 % des femmes n’ont jamais envisagé de carrière dans les domaines techniques ou scientifiques ;
sur les réseaux sociaux, 75 % des femmes estiment ne pas être traitées à égalité ; sur Instagram 68 % des vidéos véhiculent des stéréotypes assignant les femmes à la maternité ;
les vidéos pornographiques diffusent des contenus misogynes et violents que 64 % des hommes de 25-34 ans imitent dans leurs relations sexuelles.

L’éducation à l’égalité prévue par la loi n’est toujours pas assurée : deux tiers des personnes interrogées n’ont jamais suivi de séance d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle, au mépris de la loi de 2001.
Le sexisme gagne du terrain : 37 % des hommes considèrent que le féminisme menace leur place. Plus d’un homme sur 5 parmi les 25-34 ans considère normal d’avoir un salaire supérieur à sa collègue à poste égal et compétences égales. 70 % des hommes pensent encore qu’un homme doit avoir la responsabilité financière de sa famille.

Ce sexisme ambiant a des conséquences fortes sur le quotidien des femmes : 9 femmes sur 10 déclarent avoir personnellement subi une situation sexiste.

Un quart des hommes de 25-34 ans pense qu’il faut parfois être violent pour se faire respecter.

Le 8 mars nous porterons nos revendications féministes :
égalité salariale et de carrière ;
égalité dans nos vies : lutte contre l’exploitation domestique et le travail invisible ;
inscription du droit à l’IVG dans la Constitution ;
des moyens pour la lutte contre les violences sexuelles et sexistes ;
l’application de la loi de 2001 sur l’éducation à la vie affective et sexuelle dans l’Education nationale.

Faisons du sexisme de l’histoire ancienne !

* Le collectif regroupe plusieurs organisations (Planning Familial Varois, SOS Homophobie, Trans-mission, Ligue des Droits de l’Homme, Attac, UCL, Lycéennes et enragées) et des organisations syndicales (CGT, FSU, Solidaires).